Lutte et gestion des plantes invasives

Les plantes invasives sont des espèces exotiques introduites volontairement ou non. Leur développement est néfaste aux écosystèmes locaux et peut aussi avoir des conséquences graves sur la santé. Leur progression est considérée comme la deuxième cause d’appauvrissement de la biodiversité après la destruction des écosystèmes.

L’arbre à papillon non stérile (Buddleja davidii)

Arrachez manuellement ou à la bêche la plante avant sa floraison. Si elle est adulte, coupez les grappes de fleurs avant la maturation des graines (début d’été) ou arrachez la plante avec son système racinaire avant la floraison. Évacuer la plante et ses racines pour éviter toute reprise par bouturage.

L’herbe de la Pampa (Cortaderia selloana)

Arrachez la plante manuellement ou à la bêche en veillant à extraire toutes les racines avant la floraison (fin août début septembre). Si elle est adulte, coupez les plumeaux deux fois par an avant la maturité des graines (juin et août) ou l’arrachez avec ses racines avant la production des graines (fin juin) avec une bêche ou mini-pelle.

L'ambroisie (Ambrosia artemisiifolia)

Si elle recouvre une petite surface, extrayez les racines manuellement. Pour une plus grande surface, fauchez, tondez ou broyez à 10 cm de hauteur en juin et juillet. Deux passes minimum par an sont nécessaires pour éviter la production de graines et donc sa prolifération.

L'ambroisie est une plante allergène provoquant des pathologies respiratoires, portez des gants et un masque de protection.

Le Renouée du Japon (Reynoutria japonica)

Arrachez la plante en extrayant tout le système racinaire. Si elle est adulte, arrachez-la manuellement ou à l'aide d'une fauche ou faîtes intervenir des chèvres des fossés si la surface d'implantation de la plante est trop importante. Mettez des barrières de protection et/ou des bâches pour éviter sa propagation.

D'autres solutions existent pour lutter contre les plantes invasives telles que la plantation d'espèces autochtones (Acer campestre, Quercus ilex, Convolvulus cantabrica, Fritillaria meleagris, etc.), la valorisation de la biodiversité en investissant les endroits en friche ou peu attrayants en y plantant des espèces adaptées qui demandent peu d'entretien et d'arrosage ou avec la création de bosquets (îlots de fraîcheur, etc.).