Chenilles processionnaires : traitements en toute saison

La combinaison de quatre méthodes effectuées au moment opportun permet d’agir sur tout le cycle de vie de la chenille processionnaire, et ainsi contenir sa prolifération.

Janvier à avril

L’éco-piège, installé à 2 m du sol sur tous les conifères, empêche les chenilles de descendre et de s'enterrer. Canalisées dans un sac rempli de terre, elles s'y enfouissent pour se transformer en nymphes. À la fin du mois de juin, il suffit de décrocher le sac et de le jeter.

En 2022, chaque éco-piège est systématiquement doublé d'un échenillage avec nacelle en prévention pour éliminer les cocons.

Janvier à début février

La nichoir à mésanges se pose entre 2,5 et 3,5 m de haut sur le tronc avec une ouverture de 28 ou 32 mm, et exposé sud-est à l'abri des vents dominaux.

Cette espèce, insensible aux poils urticants, est le principal prédateur naturel des chenilles processionnaires.

Fin mai à fin septembre

Le piégeage par phéromone empêche la reproduction des papillons. Le piège, placé dans les branches basses des arbres, vise à attirer les mâles qui en s'épuisant à voler autour vont tomber dans un entonnoir et se noyer dans un liquide (mélange d'eau et de liquide vaisselle) versé au fond du réceptacle.

Novembre à avril

La lutte mécanique par échenillage consiste à couper et brûler les branches porteuses de nids, qui sont accessibles, à l'aide d'une perche. Pour effectuer cette manœuvre, il faut porter des gants et des lunettes pour éviter des risques d'urtication.